CHARCUTERIES – LA MULTINATIONALE AUCHAN - CONTROVERSE

CONTROVERSE

En avril 2014, un an après la catastrophe du Rana plaza au Bangladesh, l'avocat William Bourdon porte plainte contre Auchan pour pratiques commerciales trompeuses, au nom de plusieurs associations ou collectifs, comme Sherpa, peuples Solidaires, Éthique sur l'étiquette.
 
En août 2017, Auchan retire de la vente des sacs de courses portant la mention « Hourra ! J'ai la carte de crédit de mon mec ! », face aux réactions des consommateurs sur les réseaux sociaux, qui les jugent sexistes.

SOUPÇONS DE FRAUDE FISCALE 

En 2016 des perquisitions ont eu lieu dans les sociétés du groupe au siège à Roubaix, au Luxembourg et à Néchin en Belgique. Ces perquisitions font suite à une plainte d'un des actionnaires familiaux. Les perquisitions s'inscrivaient dans le cadre d'une information judiciaire pour soupçon de fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.

OPTIMISATION FISCALE 

En juin 2017, l'enquête des Malta Files conduit le site Mediapart à révéler que de 2014 à 2016, le groupe Auchan, via sa filiale maltaise Oney, aurait économisé 21 millions d'euros d'impôts. La pratique est légale : par un mécanisme d'optimisation fiscale, elle permet de faire transiter à Malte les revenus des activités d'assurance du groupe — ils y sont soumis à un taux d'imposition effectif très inférieur au taux français. Contacté, le groupe Auchan s'est contenté de répondre que ces opérations s'effectuent « dans le strict respect des conventions internationales ». Près de huit millions d'euros d'impôts auraient échappé à la France pour la seule année 201764. Selon Mediacités, ces opérations se sont poursuivies en 2017, Oney bénéficiant pour cette année d'un taux d’imposition effectif de 5,4 % sur ses activités d’assurance en 2017 contre 33,3 % en France.

SOUPÇONS DE FAITS DE CORRUPTION EN RUSSIE 

En mars 2020, le journal Les Échos fait état de suspicions fortes de corruption au sein de la filiale russe d’Auchan ayant conduit à d’importantes réorganisations managériales. Le coût de ces faits de corruption s'éléverait « entre 80 et 100 millions d'euros, soit de 2 à 3 % du chiffre d'affaires réalisé en Russie » selon Alexeï Jarkov, un avocat mandaté par Auchan pour enquêter sur ces soupçons.

RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES