SOINS DU CORPS – SAVONS – LA MULTINATIONALE JOHNSON ET JOHNSON – EN SAVOIR PLUS

La « peur Tylenol » :
Le 29 septembre 1982, sept personnes sont retrouvées mortes à Chicago après avoir ingérées du Tylenol contaminé au cyanure, un antalgique antipyrétique non salicylé (paracetamol - acétaminophène) commercialisé par Johnson & Johnson[réf. nécessaire]. La firme fit rappeler tous les produits de ce type aux États-Unis afin d'éviter davantage d'accidents.
Le crime n'a jamais été résolu et les ventes de Tylenol se sont effondrées. Cette crise prend fin pour la marque quelques années après. L'action rapide de la firme face à cette crise lui valut les éloges des médias américains.
 
Risperdal :
De nombreux patients âgés ont été sujets de graves affections cardio-vasculaires, provoquant souvent des décès, suite à la prise de Risperdal (traitement contre la schizophrénie). En outre, de jeunes garçons ont développé une forte poitrine après s’être vus prescrit par des médecins ce médicament. D'après les enquêtes du journaliste d'investigation Steven Brill, Johnson & Johnson connaissait les conséquences que pouvaient entrainer le Risperdal chez les personnes âgées et les enfants, mais, en raison des bénéfices qu'il représentait (trois milliards de dollars par an environ), a tout de même accentué les campagnes publicitaires réalisées par ses commerciaux en direction de ces catégories de personnes.
 
Présence de produits cancérigènes dans les shampooings :
Johnson & Johnson avait été mis en cause en 2009 par l'association Campaign for Safe Cosmetics d'utiliser deux molécules potentiellement cancérigènes, le quaternium-15 et le 1,4-dioxane, dans ses shampooings pour enfants. Malgré la publication d'un rapport nommé « No More Toxic Tub » (Plus de produits toxiques) et l'envoi de lettres par l'association, l'entreprise est restée silencieuse. Ce n'est qu'après la publication d'un second rapport par l'association, en octobre 2011, que Johnson & Johnson s'est contrainte à annoncer qu'elle supprimerait les produits en question dans un délai de deux ans.
 
Dissimulation du risque d'addiction :
En mai 2017, l’État de l'Ohio (États-Unis) porte plainte contre Johnson & Johnson et d'autres groupes pharmaceutiques pour dissimulation des risques d'addiction liés à la prise d'antidouleurs à base d'opiacés, au cœur d'une grave crise de santé publique. Selon la plainte, « ces producteurs de médicaments ont fait croire (...) que les opiacés n'étaient pas addictifs, que l'addiction était facile à surmonter où qu'elle pouvait être traitée en prenant encore plus d'opiacés ».
 
Talc contenant de l'amiante :
Le groupe Johnson & Johnson a commercialisé du talc qui, au moins entre 1971 et le début des années 2000, pouvait contenir de l'amiante. Les dirigeants de l'entreprise étaient au courant mais ont délibérément choisi de ne pas divulguer cette information.
 

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